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Le prieuré bénédictin 1052-1687![]() Le territoire où s’élevait la chapelle de Sainte-Marie appartenait à l’église de Lyon. Celle-ci en fit don en 1052 à l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu, en Auvergne, fondée par saint Robert de Turlande. Devenus très nombreux à la Chaise-Dieu, les moines partaient en colonies de 4, 6 ou 12 pour s’établir dans les lieux de culte confiés à leur saint fondateur. Certainement, il n’en fut pas autrement à Valfleury, car nous savons qu’il y avait un cloître. Les moines donnèrent à Socieu le nom de Valfleury. Le prieuré vit des heures prospères. Le pèlerinage est très fréquenté au cours des XIIIe, XIVe et XVe siècles. Le XVIe siècle s’achève au milieu des épreuves de la peste ; les populations viennent en foule au pèlerinage. Des guérisons miraculeuses se produisent. ![]() En 1643, un nouveau prieur sera l’instrument de la Providence pour ouvrir à Valfleury une ère nouvelle, d’immense prospérité : Messire Manis, prêtre de Lyon. La famille de Flageac apporte un soutien admirable. Devant l’affluence des pèlerins, Messire Manis, convaincu que seule une communauté peut desservir la dite église, résigne son prieuré aux mains du pape Innocent XI pour être transféré aux Lazaristes. Le transfert a lieu à Lyon le 22 novembre 1687. L’antique prieuré de saint Robert avait duré 635 ans. |