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Très vite, M. Nicolle fait frapper une médaille pour l’Archiconfrérie. C’est ainsi que l’association possède une médaille représentant d’un coté Jésus-Christ en agonie au Jardin des Oliviers et assisté par l’ange ; de l’autre, Notre-Dame des Sept Douleurs.
L’histoire des associés relate de nombreux cas de guérisons extraordinaires et de conversions merveilleuses par l’intermédiaire de cette médaille donnée aux malades en fin de vie ou quelques fois glissée à leur insu sous leur chevet. En 1864 Mgr Lyonnet, évêque de Valence, plus tard archevêque d’Albi, écrivait :
« Notre-Seigneur a sauvé le monde par sa Passion, mais la première scène de ce grand drame qui a fini sur le Calvaire, a commencé au Jardin des Oliviers par son agonie. On est donc fondé à beaucoup espérer, tant pour les maladies spirituelles que pour les maladies corporelles, de la pratique d’une dévotion qui a pour objet d’honorer ce premier moment des souffrances de Notre-Seigneur. »
Les faits miraculeux attribués ainsi à la médaille de la Sainte-Agonie montrent le lien d’affinité rattachant la Sainte-Agonie aux apparitions de 1830.Ces faits n’ont rien de surprenant, car si le Cœur de Jésus environné d’épines est représenté sur le revers de la Médaille qui est présentée à sainte Catherine Labouré le 27 novembre 1830 et frappée en 1832 par ordre de Marie, on voit l’image de Jésus en agonie à Gethsémani sur l’avers de la Médaille de l’Archiconfrérie ; si la première de ces médailles nous montre aussi le Cœur de Marie percé d’un glaive, sur le revers de la seconde nous retrouvons l’image de Notre-Dame des Douleurs. La Médaille de la Sainte-Agonie de Notre-Seigneur est donc comme un développement du revers de la Médaille Miraculeuse.
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