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                 Glorification de la Vierge Marie


« Un signe grandiose apparut dans le ciel :
une femme, ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds et, sur la tête,
une couronne de douze étoiles.
»


Ce texte de l’Apocalypse (Ap 12,1) ouvre la célébration du 15 août, fête de l’Assomption de la Vierge Marie. La liturgie l’utilise à plusieurs reprises pour magnifier la Mère de Dieu, comme par exemple pour la messe de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. La femme de l’Apocalypse représente assurément l’Église, nouvelle Eve qui donne naissance aux croyants grâce au Messie qu’elle accueille en son sein. Elle préfigure aussi Marie en tant que figure de l’Église. C’est en Marie que l’Église a remporté sa victoire essentielle sur les forces du mal qui sont à la source du péché et de la mort. Elle est la parfaite image de l’Église à venir aurore de l’Église triomphante.
Le Pape Pie XII s’y réfère pour déclarer, par la Bulle Munificentissimus Deus du 1er novembre 1950, que l’Assomption de la Vierge Marie est un dogme de foi et s’impose comme tel à la foi des fidèles, Il s’exprime en ces mots « Par l’autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des Bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous prononçons, déclarons et définissons comme dogme divinement révélé, que Marie, l’immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa