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 Cette proximité de Marie avec son Fils Jésus nous révèle les souffrances qu'elle a endurées dans son cœur de mère. La dévotion aux douleurs de Marie n'a pris forme qu'à partir de la fin du XI° siècle pour se développer au XIII° et surtout au XIV° siècle. De la scène centrale du Calvaire, la méditation sur les douleurs de Marie s'est étendue à l'ensemble de la Passion, depuis l'arrestation de Jésus jusqu'à sa mise au tombeau. Elle va se dérouler en fonction des sept heures qui rythment la prière du bréviaire: à matines, l'arrestation et les moqueries; à prime, la comparution devant Pilate; à tierce, la condamnation; à sexte, la mise en croix; à none, la mort; à vêpres, la descente de la croix; à complies, la mise au tombeau. La piété populaire amplifiera cette dévotion au point d'étendre la compassion de la Vierge à toute sa vie. Cela donnera lieu à l'instauration de la fête de Notre-Dame des Douleurs fixée au 15 septembre, jour octave de la Nativité de la Sainte Vierge. Aujourd'hui, il est d'usage de dénombrer ainsi les douleurs de Marie: |
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La prophétie de Siméon |
La fuite en Egypte |
La perte de Jésus dans le Temple |
Jésus
rencontre sa Mère |
La mort de Jésus |
Jésus percé d’une lance |
La sépulture de Jésus |
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