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Ce nom lui est venu avec l’idée même de l’Association, « parce que c’est ce profond mystère de l’Agonie du Sauveur qui doit devenir, plus que jamais, comme une nouvelle source de grâces ». M. Nicolle se rappelle tout à coup qu’il lui avait été dit, bien des années auparavant, qu’il fonderait une œuvre de ce genre, et que l’affaire irait à Rome. Il n’y pensait plus … « Ce souvenir me fit impression, me donnant à penser que Dieu peut-être s’en mêlait. »
M. Nicolle veut consulter l’autorité ecclésiastique et se rend donc à Lyon pour exposer le tout au Cardinal de Bonald. Celui-ci l’écoute avec attention, et s’écrie : « Cela pourrait bien venir de Dieu, Monsieur le Curé. » Il ajoute : « Mais c’est merveilleux Mr le Curé, mettez-moi le premier sur le registre, en tête des associés ! ». Il approuve le règlement : « Cette Œuvre peut faire beaucoup de bien ». ![]() ![]() M. Nicolle fondait aussi une nouvelle Communauté religieuse, celle des Soeurs de la Sainte- Agonie dont le but était de se dévouer au soin des malades. Un bref du 15 mai 1865 élève l’association au rang d’Archiconfrérie pour le diocèse de Lyon. Le 3 octobre 1873 un nouveau bref de Pie IX étend l’Archiconfrérie à toute la France et en fixe le siège principal dans la Chapelle Saint-Vincent de Paul, à Paris. |