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le monde, maintenant, je quitte le monde et je pars vers le Père» (Jn 16, 28). Sa dernière venue à Jérusalem est proclamée par le peuple comme la fin de son pèlerinage. «La grande foule venue â la fête (de la Pâque) apprit que Jésus arrivait à Jérusalem, ils prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient « Hosanna ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient » (Jn 12, 12-13). Cette dernière acclamation est celle qui accueillait traditionnellement les pèlerins à leur arrivée au Temple de Jérusalem (Ps 118, 26). L’Eglise l’a reprise dans le Sanctus de la messe pour signifier que l’Eucharistie exprime le sacrifice du Christ réalisé à la fin de son pèlerinage sur terre.
Dans cette perspective, pour un chrétien, le Christ est le véritable Temple car son humanité est le lieu de la présence et de la manifestation de Dieu au milieu des hommes. Lorsque Jésus chasse les marchands du Temple, il déclare à ceux qui le critiquent «Détruisez ce temple et, en trois jours, je le relèverai. » Et saint Jean de conclure: «il parlait du Temple de son corps » (Jn 2, 21). C’est pourquoi tout pèlerinage, de façon plus ou moins explicite, a pour but de rencontrer Dieu dans un contexte particulier. Il s’agit, en effet, d’une démarche personnelle ou collective que font les fidèles vers un lieu saint pour des motivations religieuses et dans un esprit de foi. ![]() Les formes de pèlerinage sont multiples et variées. Elles font |